Soit une droite affine d’équation et soient a, b deux points distincts du plan affine. On suppose que coupe (ab) en m. On a les propriétés suivantes :
1) On a .
2) On a la formule :
Soient A,B,C trois droites parallèles. Deux droites , coupent respectivement A,B,C en .
On a la formule :
En effet, soit f une équation de A, on a:
et . Mais, comme est parallèle à A on a et de même, .
Le résultat s’ensuit.
Exemple, situation 1, (T=x+y+z).
:
:
:
Commençons par montrer que et sont bien parallèles, en calculant , avec et équations respectives de et .
(ici on normalise les coordonnées du point obtenu, )
!
Idem pour les droites et .
Les points , , et ont pour coordonnées respectives , , ,
On obtient les coordonnée de et grâce à la formule , où est ici l’équation de .
Soit , on obtiendra de même,
On obtient alors bien, avec équation de ,
et !
On suppose muni d’une base , . Soit abc un triangle de X. La mesure de l’aire algébrique du triangle abc relativement à cette base est la moitié du déterminant des vecteurs et sur la base , ou plus simplement:
Exemple, situation1 , (T: x+y+z=0)
Soient , et
Prenons et comme base de , les vecteurs ont alors pour coordonnées respectives et .
Avec la première formule :
et la deuxième : !
D’autres formules fondamentales :
…ou encore
Si maintenant on munit d’une forme quadratique dégénérée telle que T est une base du noyau de cette forme. Cela
permet définir sur le plan affine X,
et sans aucune donnée supplémentaire, les notions de parallélisme et d’orthogonalitée, ainsi que la forme q sur en posant et la forme polaire de appelée produit scalaire.
On définit alors avec des points normalisés
et
On parlera de lorsqu’on est dans cette situation.
définit alors une distance.
Soient et deux droites affines, l’invariant permet de définir la notion d’.
Si A, A’ sont parallèles et si B est sécante à A et A’, on a . C’est l’égalité des angles « alternes internes »
Un autre invariant de deux droites correspond lui au sinus dans le cas réel et la formule de Lagrange: est la traduction de .
La formule des aires : permet alors d’obtenir la formule d’Al Kashi:
, dont découle le théorème de Pythagore.
La quantité permet elle de définir la notion d’ :
On retrouve alors la formule familière:
L’aire algébrique de , , s’écrit alors: .
Angles orientés de vecteurs:
Rappelons que le groupe est isomorphe au groupe par l’application qui à associe la rotation vectorielle d’angle , notée .
Soient et deux vecteurs unitaires de . On appelle angle des vecteurs et et on note
l’unique élément tel que .
On a alors les propriétés suivantes :
1) (relation de Chasles).
2) (règle du parallélogramme).
La relation de Chasles vaut pour des angles de sommets différents et cette propriété est constitutive de la géométrie euclidienne.
On appelle angle orienté des droites (ab) et (ac) et on note ((ab),(ac)) la classe modulo de l’angle de vecteurs .
Soient deux équations de droites normalisées et soient et les vecteurs unitaires associés. On a les formules et .
la formule suivante:
correspond alors à la relation: